Une chose est évidente : nous avons un besoin vital de beauté autour de nous. Plus difficile est de définir ce qu'elle signifie. Est-ce la même sensation pour tout le monde ? Y a-t-il des codes précis qui les provoquent en nous ? D'évidence, non, la réponse serait trop simple. De quoi dépendent les codes personnels ? De l'éducation, de l'histoire de chacun ? De la société, de l'époque dans laquelle nous vivons ? Y a-t-il une part innée dans notre perception ? Sans doute un peu de tout cela...
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Le "Chien" de Giacometti |
Lorsqu'il s'agit d'exemple, la plupart des gens pense à un paysage, une fleur ou une oeuvre d'art, voire à la beauté humaine, tout cela perceptible des yeux. Pourtant, les autres sens aussi peuvent être sollicités. Sans parler de la beauté abstraite d'une idée, d'un sentiment ou d'un théorème scientifique.
Une chose est en commun : la beauté provoque une sensation, une intense émotion, proche de la jouissance (pour heurter les bons sentiments, je dirais une décharge hormonale, "enzimale" dans notre cerveau). On peut ensuite la développer, la théoriser jusqu'à la hisser aux sommets de la spiritualité (à définir !), la relier à la recherche morale (beau = bon).
La beauté des oeuvres d'art serait extrêmement complexe à elle seule. Que signifie la "beauté véritable" ? Le nombre d'or sacré régissant l'harmonie dans l'art et l'architecture des siècles passés n'aurait-il pas subi de violentes secousses dans la création à partir de la première guerre mondiale?
Et pour finir, que serait la beauté sans la laideur? Serait-elle moins visible?...